Bobo- frontière du mali 16/02-19/02

Publié le par Vincent Colin

Trop de rabatteurs à Bobo, très malins en plus avec pleins de techniques…Ils investissent temps et argent pour mieux te rouler ! Dommage car la ville est sympa et ombragée.

Finalement les grandes villes, c’est pas facile quand tu est tout seul, tu te tapes tous les emmerdeurs et tu fini par ne plus voir les bons cotés.

Plus au Sud, je me sauve à Banfora. C’est vraiment bon d’avoir son propre moyen de transport dans ces petites villes, pas de prise de tête avec les taxi, ou les horaires du bus, la liberté quoi ! Je me rends surtout compte de ça quand je rencontre des touristes qui pestent contre les transport africains !

C’est maintenant l’heure de partir vers le mali, par une piste emprunté par le Dakar 2004, qui rejoint la frontière entre les collines et la forêt. La route doit prendre 2 jours, et je sais qu’il n’y a pas d’hôtels sur le chemin, ça sera au moins l’occasion de tester l’accueil dans les villages dont on m’a tant parlé, mais que je n’ai jamais osé. Manque de pot, je me fait embarquer par un mec vraiment rusé, qui dit avoir sa famille sur mon chemin, et qui tient à « m’inviter »… en fait c’est un guide qui m’emmène chez un autre guide, et je me retrouve à payer tout un tas de trucs dans une situation incontrôlable… « gratuit à l’entrée, payant à la sortie » ! Le village n’est même pas sur ma route.

Pour ne pas rester sur cet échec, je retente seul la nuit suivante un autre village pour ma dernière nuit au Burkina. Pas d’arnaques cette fois ci, on m’accueille à bras ouverts on me fait visiter le village. Le seul problème c’est la bouffe, il mange principalement du tô, une pâte de mais pilé avec de la sauce de baobab, ou de poisson séché… je suis pas difficile, mais là, c’est trop !

Vidéo de la piste du Dakar 2004

Vidéo du pilage du mil dans les villages

 

Too many toots in Bobo, I start to be upset of big cities. Theses guys spend times and money to cheat you more… They are far better than Indians! That’s a shame, because Bobo is a nice shady town, with music and plenty of bars!

3 days later, I ran away for Banfora. I really enjoy having my own transport especially when I met other travellers moaning about African “transport network”! No more rip off with taxi drivers, no more headaches, a kind of freedom!

It’s time to leave for , a dirt road used by the Dakar Rally in 2004 leads to the border through hills and forests. It should take at least 2 days and I know there are no hotels along this road. This will be my chance to try village hospitality that I’ve always heard about, but never experienced yet.

Bad luck this time, a guy telling me he has his family in a village on my way insist to invite me. In fact he’s a kind of fake guide who drives me to another guide – end up very angry, having to pay for many things I shouldn’t have to, but no choice in this crazy situation. The village wasn’t even on my way!

Next day, I try another village by my own and on my way! This time, no problems, people are very friendly, they show me their village and allow me to take pictures, and no money matters – pure hospitality. The bad point is food, they’re having tô very often, a strange untasty paste made of mashed corn or other cereals, coming with a baobab and dry fish sauce – disgusting according to me!

Publié dans Burkina Faso

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